Par Siméon Isako
La sous secrétaire des USA aux droits humains, démocratie et travail Lisa Peterson a séjourné a Kinshasa du 14 au 18 juin pour dialogue formel sur les droits humains.
A l’issue de cette mission, Les États-Unis d’Amérique et la République démocratique du Congo ont convenu d’organiser un deuxième dialogue formel sur les droits humains dans un an, soit en 2022.
D’après la section des affaires publiques de l’ambassade des États-Unis qui a réitéré l’appui des États-Unis aux droits humains, à la démocratie et à la lutte contre la corruption en RDC, il y a une évolution enregistrée sur le plan de des droits humains et consorts.
«j’ai été impressionnée par le changement tangible qui s’opère à travers une ouverture claire de l’espace politique et l’engagement sérieux du gouvernement à améliorer les droits de l’homme. Bien que ces évolutions positives soient importantes, il reste davantage de progrès à accomplir, comme nous en avons discuté pendant le dialogue. C’est pourquoi, lors de nos entretiens, nous nous sommes engagés à accroître notre coopération pour répondre aux inquiétudes persistantes relatives à la liberté de presse, au travail des enfants, ainsi que pour améliorer l’égalité des genres », a déclaré Lisa Peterson.
Lisa Peterson a été à la tête de la délégation qui a participé au premier Dialogue sur les droits humains entre les États-Unis et la République démocratique du Congo.
Ce haut fonctionnaire des USA, a échangé avec le premier ministre Sama Lukonde, le vice-premier ministre de l’intérieur, le ministre des droits humains et le ministre de la défense, le président de l’Assemblée Nationalevet celui du sénat.
Avec les parlementaires les échanges ont tournés autour d’importantes initiatives législatives telles que la nouvelle loi contre la traite des personnes, la loi sur la CENI adoptée récemment ainsi que la loi accordant des protections aux peuples autochtones.
Le haut fonctionnaire Peterson s’est aussi entretenu avec des responsables de la police nationale, des représentants de la Conférence épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), des responsables de la société civile, l’un des membres du présidium de LAMUKA, Martin Fayulu, et des hauts responsables de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).