Aux Nations unis, mardi, les États-Unis ont, une nouvelle fois, haussé le ton. Cette fois-ci c’est l’adjointe à l’ambassadrice de Washington à l’ONU qui s’est exprimée menaçant de prendre des nouvelles sanctions unilatérales ciblées contre « quiconque entrave la préparation tardive des élections en République démocratique du Congo », qui visent à permettre au pays d’élire un nouveau président.
« Nous sommes prêts à prendre des mesures supplémentaires pour sanctionner ceux qui s’opposent à la première transition démocratique de la RDC », a déclaré Michele Sison mardi devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Alors que le secrétaire général adjoint chargé des opérations du maintien de la paix Jean Pierre Lacroix faisait son rapport sur la situation qu’il a observée lors de sa récente visite dans le pays.
Les menaces de nouvelles sanctions par les États-Unis interviennent quelques jours après l’annonce par le président de la Ceni de l’impossibilité d’organiser les élections en 2017. Une décision qui va à l’encontre de toutes les analyses y compris celles des très sérieux experts de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Dans ces conditions les États-Unis appellent à plus de pressions sur toutes les parties. « Le Conseil de sécurité devrait également envisager des sanctions ciblées pour réduire la violence en RDC et aider à faire pression sur toutes les parties prenantes pour qu’ils jouent un rôle plus constructif pour le bien du pays », a déclaré la diplomate américaine.