Le parti d’Etienne Tshisekedi dit avoir constaté des enlèvements arbitraires de ses cadres et militants par des hommes armés à Kinshasa et dans les provinces de la RDC. Selon le communiqué signé par le secrétaire général du parti, Jean-Marc Kabund-a-Kabund, ces cadres et militants sont « gardés dans les geôles clandestines, notamment de l’A.N.R et de la DEMIAP à Kinshasa ».
Les hommes qui enlèvent les membres de l’Union pour la démocratie et le progrès social dont certains en uniformes « répondent à un plan macabre qui consiste à créer une situation de terreur et d’insécurité généralisée tant à Kinshasa qu’à l’intérieur du pays, et à usiner, de toutes pièces, un ensemble de faits criminels que le pouvoir en place se prépare à imputer à ses cadres aux fins de les museler », alerte le communiqué
Dans ce même document, l’UDPS exige la libération pure et simple de tous « ses membres sauvagement enlevés », ainsi que le retrait sans délai de la police « qui occupe illégalement son siège de Goma », sous peines de traduire en justice nationale ou internationale, les auteurs de ces exactions.
Depuis la série d’évasions dans quelques prisons à travers le pays, la police procède à des patrouilles nocturnes et des fouilles de véhicules, qui débouchent parfois à des arrestations à Kinshasa.
Malheureusement, toutes les déclarations de la soi-disant communauté internationale ne nous ont toujours impressionné, mais qui en réalité ne sont que des très belles roquettes en carton