Par Siméon Isako

Le haut-représentant du chef de l’État s’est à son tour exprimé sur le retard pris dans la mise en place de la toute première équipe gouvernementale de l’Union sacrée.

Selon Kitenge Yesu, il faut attendre le retour du chef de l’État Félix Tshisekedi pour que le gouvernement soit connu.

Il poursuit que, le chef de l’État tient à se rassurer que tout a été fait dans le respect des principes et consignes avant la publication de cette équipe de Sama Lukonde.

D’après Kitenge Yesu, il n’y a pas de retard enregistré dans la formation du gouvernement parce qu’il n’y a pas aussi de délai fixé pour ça.

« Le premier ministre négocie, il faut intégrer les femmes, respecté le 30 %, il faut des nouveaux visages, des Jeunes, respecter l’inclusivité. Il y a aussi une difficulté, c’est le fait que la taille du gouvernement a été réduite« , a-t-il dit.

Le haut-représentant du chef de l’État annonce que « La publication du gouvernement c’est très bientôt, le premier ministre à fait son travail et il a pratiquement terminé et va le présenter au chef de l’État sous peu« , a ajouté Kitenge qui affirme que « les choses seront bien négociées qu’il n’y aura pas de pire« .

Pour rappel, Felix Tshisekedi séjourne à Doha au Qatar où il a signé plusieurs accords notamment sur « la modernisation et le développement des infrastructures aéroportuaires et portuaires. Félix Tshisekedi est le premier Chef de l’État Congolais à être reçu par l’Émir du Qatar.

Le lundi 29 Mboso N’kodia avait appelé les uns et les autres à la patience face à la sortie du gouvernement.
« Il s’observe qu’une certaine opinion est gagnée par l’impatience, s’agissant de la formation du Gouvernement, le tout premier de l’Union sacrée de la Nation. La mise en place d’un nouveau Gouvernement de la République est, certes, une nécessité, mais ne devrait pas nous faire perdre de vue que, le faisant, ce dernier ne soit à l’origine des dissensions au sein de la nouvelle majorité. Il est appelé à répondre aux équilibres ainsi qu’aux exigences constitutionnelles de représentativité nationale et du genre« , a dit Mboso N’Kodia.

Selon lui, le respect de ces exigences « éviterait d’assister encore une fois, commepar le passé, aux réactions revendicatives des ressortissants de certaines provinces ou de certaines catégories sociales« .

« Le Gouvernement de l’Union sacrée de la Nation demande dans sa composition des vertébrés. Ce n’est donc ni un problème de classe politique, encore mois de manque compétences » , a poursuivi le président de l’assemblée nationale.