Par Siméon Isako
Le premier ministre de la RDC est monté au créneau ce lundi 02 août pour fustiger les attaques orchestrées contre les édifices de l’église catholique à Kinshasa et à Mbuji-Mayi.
Dans sa communication faite ce jour, Sama Lukonde insiste sur le fait que ces actes inciviques n’ont plus de place en RDC.
« Le gouvernement de la république condamne fortement les actes de profanations, de violence et de vandalisme qui ont été observés à Kinshasa et à Mbuji Mayi contre l’église catholique. Le vandalisme et la violence n’ont aucune place dans le Congo d’aujourd’hui« .
Bien avant plusieurs acteurs politiques avaient aussi fustigés ces actes.
« Je condamne avec la plus grande fermeté les profanations d’Eglises au Kasaï, ainsi que les pressions exercées devant la résidence de Monseigneur Fridolin Ambongo.
Jamais pareils actes sacrilèges ne s’étaient produits avec une telle intensité en RDC.
Il faut mettre fin à l’intolérance« , a écrit Moïse Katumbi.
De son côté, Jean Pierre Bemba appelle à sancti les auteurs de ces attaques.
« Les profanations, destructions et attaques à répétition à l’encontre de lieux de culte sont inadmissibles, de tels comportements doivent être impérativement sanctionnés. Mes pensées et ma solidarité envers le diocèse de Mbuji-Mayi et le Cardinal Fridolin Ambongo« , a déclaré Bemba.
En ce qui le concerne, Fayulu indique que ces attaques tant décriées sont l’œuvre
d’une catégorie de personnes en perdition.
« Je condamne de la manière la plus sévère les attaques contre Tata Cardinal Ambongo par des inciviques ainsi que la profanation des églises du diocèse de Mbujimayi. Ces actes inacceptables sont l’œuvre d’une catégorie de personnes en perdition qui doivent très vite se ressaisir« , a indiqué Fayulu.
Le dimanche une poignée des jeunes était visible devant la résident du cardinal Fridolin Ambongo.
Elle scandait des chants hostiles à l’archevêque et l’ appellait à ne pas se mêler dans des affaires politiques.