Par CAS-INFO

Daniel Aselo, vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières mais aussi président de la réunion ministérielle de la commission Nationale de contrôle des armes légères et petit calibre et de réduction de la violence armée, (CNC-APLC), a ouvert ce mardi 01 mai 2021 à Sultani hôtel l’atelier sur « la contribution de la CNC-ALPC à la paix et à la sécurité en Republique democratique du Congo« .

Selon le service de communication du ministère de l’intérieur, « A l’heure actuelle, la RDC fait face à une recrudescence du trafic illicite d’armes légères et de petit calibre. Raison pour laquelle elle s’est dotée depuis 2008 d’un instrument national qu’est la CNC-APLC qui vise à combattre et éradiquer le trafic illicite d’armes légères et de petit calibre« .

Prenant la parole à cette circonstance, Patrick Kombe, secrétaire permanent de la CNC-ALPC, a affirmé que « cet atelier tombe à point nommé car il constitue une occasion pour démontrer et échanger sur les efforts de cet organe et son rôle dans la paix et la sécurité en RDC« , selon lui, ceci passe par « une sensibilisation des différents acteurs points focaux près des décideurs sur la pertinence de l’insécurité causée par la circulation d’armes illicites dans l’Est de la RDC et des mesures idoines à prendre« .

Ce dernier pense que « les résolutions issues de ces assises constitueront un plaidoyer conséquent pour une levée totale de l’embargo imposé sur les armes à la RDC« .

De son côté, Daniel Aselo, a loué les efforts du chef de l’état, Félix Tshisekedi, qui « entend réduire sensiblement les cas des violences armées, par le renforcement du contrôle de toutes armes circulant en RDC et détenues par les forces de défense et de sécurité ainsi que par la population civile« .

Le ministre de l’intérieur estime que ceci se fera « conformément à l’instrument international de traçage et au programme d’action des nations unies en vue de prévenir, de combattre et éradiquer le trafic illicite d’armes légères et petit calibre auxquels la RDC a souscrit« .

Le Vice Premier Ministre, Ministre de l’intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières tout en encourageant l’initiative de la CNC-ALPC a mis un accent particulier sur la lutte contre la circulation illicite des armes dans l’est du pays, source de l’insécurité.

« Réduire la prolifération des armes légères et de petit calibre, ramène à renforcer systématiquement la sécurité et la paix des populations dans tous les territoires de la RDC en général, et dans les zones de l’Est touchées en particulier, pour lesquelles le Président de la République a décrété un Etat de siège, une des pistes de solution cette problématique« .

Par ailleurs, pour éradiquer cette prolifération, le patron de la sécurité nationale propose, « une bonne action gouvernementale dans la droite ligne d’une synergie institutionnelle en vue d’obtenir l’harmonisation de la législature nationale en la matière en conformité avec les instruments juridiques nationaux et internationaux; la gestion des stocks, le désarmement civil volontaire, la construction des armureries, la sensibilisation de la population civile, la coopération nationale et internationale aux fins de réduire le trafic transfrontalier d’armes et l’échange d’information permanente avec les communautés victimes de l’insécurité et des cas récurrent de violence armée basée sur le genre« .

Bien avant, la Chef de la section de la réforme du secteur de la sécurité de la Monusco, Eudju a réaffirmé le partenariat entre la RDC et la Monusco dans la lutte contre le trafic illicite d’armes légères et petit calibre.
Elle a reconnu les efforts de la CNC-ALPC pour éradiquer cet état de chose. A l’en croire, « les services techniques de la Monusco s’est engagé aux côtés de la CNC-ALPC pour éradiquer définitivement ce fléau« .

Ces assises qui prendront fin ce mercredi sont organisées par la CNC-ALPC avec l’appui de Monusco et du vice premier ministre, ministre de l’intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, connaissent la participation de plusieurs acteurs impliqués dans la sécurité du pays notamment des officiers généraux de la maison militaire du Chef de l’état, ceux du corps logistique et de la base logistique centrale des FARDC, du conseiller spécial du Président de la République, du coordonnateur de la coordination de changement de mentalité, des officiers des FARDC et de la police nationale congolaise, du secrétaire permanent de la commission nationale de contrôle des armes légères et de petit calibre et de réduction de la violence armée, CNC-ALPC et des experts de cette commission, des experts étatiques des services de sécurité et ceux des agences du système des nations unies.