Par Siméon Isako
Il était devant les députés nationaux ce vendredi 09 avril pour présenter le rapport général sur le processus électoral qui a couronné la victoire de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC.
Durant son exposé, le président de la CENI a évoqué les questions liées aux réformes électorales dont celle de la restructuration de l’organe organisateur des élections.
«Une restructuration sous le mode tabula rasa est de nature à retarder la tenue des scrutins de 2023 », a dit Nangaa.
Selon lui, la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI institue déjà un contrôle sur la gestion et sur les opérations électorales conformément aux articles 42 et 52. Corneille Nangaa a rappelé aussi l’importance de tenir compte des contraintes de temps.
L’actuel président de la CENI, appelle au renforcement de l’indépendance des personnalités choisies en leur conférant par voie légale le caractère d’inamovibilité tout au long du mandat.
« Cela revient à dire qu’un membre ne peut être remplacé selon la volonté de la composante qui l’a désigné, sauf les cas d’empêchement prévus par la loi », a-t-il ajouté.
« L’argument plaidant pour un tel maintien procéderait du besoin de préserver l’esprit d’inclusivité de toutes les parties prenantes, tel que prôné par l’accord de Sun city, tant il est vrai que si l’implication des composantes politiques dans la désignation des membres permet d’en garantir la transparence, il est tout aussi vrai que la présence des confessions religieuses est un signe non négligeable de la participation citoyenne dans sa représentativité la plus inclusive », a-t-il soutenu.