Par CAS-INFO

Dans un communiqué de presse la Monusco dit regretté la décision du gouvernement congolais d’expulser son porte-parole Mathias Gillmann de RD Congo.

La mission onusienne en RDC indique avoir pris « note » de la demande formulée par les autorités congolaises.

« La Monusco regrette l’expulsion de son porte-parole par le gouvernement congolais« , affirme jeudi un communiqué de la Monusco, qui « prend acte » de cette « décision du gouvernement de la République démocratique du Congo de demander à un membre de son personnel de quitter le pays« .

« la Mission s’engage à continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en œuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité« , ajoute le le communiqué.

« Les propos tenus par M. Gillmann sur RFI affirmant que la Monusco ne disposait pas de moyens militaires pour faire face au M23 sont à la base de la tension actuelle. Nous avons demandé amicalement à la Monusco qu’il quitte le pays« , avait déclaré Christophe Lutundula le mercredi sur TV5.

Depuis le 25 juillet, des manifestations de colère sont enregistrées contre la Monusco. Quatre Casques bleus et 32 manifestants ont été tués en une semaine de manifestation dans au moins quatre villes de l’est, selon un bilan officiel.