Par Siméon Isako

Ils se sont rencontrés ce vendredi à Lubumbashi pour officialiser leurs échangés longtemps engagés en catimini. Certains leaders de l’opposition, notamment Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga, ont dans leur déclaration dit leur attachement sans faille à la Constitution et aux lois du pays ainsi qu’à leur application stricte.
Ces derniers se sont opposés à tout projet de révision constitutionnelle à quelques mois des élections.

« Conscients de nos droits et devoirs sacrés fixés à l’article 63 de la Constitution pour la défense de l’intégrité territoriale face à l’agression actuelle, nous ne ménagerons aucun effort pour que la RDC reste unie et indivisible », ont-ils rassuré.
Ces leaders de l’opposition exigent ce qui suit :

  1. La désignation consensuelle des animateurs des organes de la CENI ;
  2. La révision de la loi électorale ;
  3. La recomposition de la Cour constitutionnelle ;
  4. La fin de l’instrumentalisation des institutions politiques, judiciaires et fiscales contre les candidats présidents ;
  5. La fin des arrestations arbitraires hommes politiques, journalistes, activistes de la société civile – et la libération de tous les prisonniers politiques ;
  6. La fin des tueries dans le Grand Kivu, en Ituri, dans le Grand Katanga, dans le Grand Bandundu et à l’Est de Kinshasa ;
  7. La conduite urgente d’un audit externe des opérations d’identification et d’enrôlement en cours en vue de la production d’un fichier électoral intègre reflétant les réalités démographiques de chaque circonscription électorale ;
  8. La présence des observateurs nationaux et internationaux pendant tout le processus électoral.