Par Siméon Isako
« Les rumeurs » faisant état d’une concertation mettant autour d’une table l’inspection générale des finances (IGF), la justice et certains responsables de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) en vue d’enterrer le dossier sur le détournement des fonds alloués à la gratuité de l’enseignement de base circulent depuis ce week-en dans les réseaux sociaux.
C’est dans ce contexte que, dans une mise au point, l’IGF dément formellement ces allégations et réaffirme les conclusions de son rapport faisant foi d’une mégestion à l’EPST.
« l’IGF réaffirme l’intégralité de son rapport ayant établi une mégestion au niveau du ministère de l’enseignement primaire, secondaire et technique», lit-on dans ce communiqué.
Par cette même occasion, l’inspection générale des finances a précisé que « ce dossier est en instruction au parquet général près la cour de cassation ».
Pour rappel, il s’est tenu du 5 mars au 25 mars de l’année en cours le procès sur le détournement des fonds destinés à la gratuité de l’enseignement de base, en audience foraine au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK), faisant suite au rapport de l’IGF sur sa mission opérée au sein de l’EPST, ayant révélé la mégestion au sein de ce ministère et de plusieurs services sous la tutelle de celui-ci.
Au terme de ce procès, le Directeur national du SECOPE Dhelon Kampayi et l’Inspecteur Général de l’EPST Michel Djamba, les deux prévenus dans cette affaire, ont été tous deux condamnés à 20 ans de prison ferme, après être reconnus coupable de détournement de plus de 10 millions de dollars américains.