Par Siméon Isako

Alors que son prédécesseur Joseph Kabila s’était mis d’accord avec l’ONU sur le retrait progressif de la Monusco, Félix Tshisekedi plaide lui pour le maintien de la force des nations unies dans le pays.

« Je suis favorable au maintien de la Monusco. Je l’ai d’ailleurs dit au Secrétaire général de l’ONU qui m’a informé que cette mission resterait encore quelque temps. Nous en avons besoin, surtout pour l’Est du pays, en appui notamment logistique à nos forces de défense », a déclaré dimanche, lz chef de l’État, invité du magazine  » Internationales » sur TV5 Monde.

Félix Tshisekedi qui a réitéré son souci de voir l’Est être en paix, indique qu’il ne sentira à l’aise que si la sécurité revient dans cette partie du pays.

« Ma priorité est de rétablir la paix dans cette région, autrefois appelée le grenier de la République, et aujourd’hui devenue un enfer. Je ne peux pas me sentir chef de l’Etat et accepter une telle situation ».

L’instabilité dans l’Est de la RDC est notamment l’œuvre des rébellions étrangères. La semaine passée, l’armée congolaise a annoncé avoir tué le chef militaire du mouvement rwandais FDLR, à Bwito, près de Rutshuru.