Par Siméon Isako

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est attendu dans les prochaines heures au Caire où quelques contrats sont en passe d’être signés entre la RDC et l’Egypte.

Outre sa rencontre en tête-à-tête avec son homologue égyptien, Abdel Fattah el-Sisi, le Chef de l’Etat congolais se chargera d’officialiser une série de projets initiés depuis janvier 2020 sous la houlette du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) visant le développement intégré des provinces congolaises.

Il s’agit, à en croire le Conseiller principal en économie et finances, Marcelin Bilomba, de quatre projets d’infrastructures pour lesquels un portefeuille de 400 millions de dollars a été alloué avec le concours d’Afreximbank dont la RDC est dorénavant membre. Interconnecter les provinces entre elles et la ville de Kinshasa tout en favorisant une fluidité du commerce à l’intérieur du territoire national, telle est la finalité de cette approche progressiste dont les fondements ont été posés récemment par les experts de deux pays.

L’ouverture imminente des grands chantiers repartis dans les six zones du territoire national retenues (Grand Kasaï, Grand Bandundu, Grand Equateur, Grand Katanga, l’ex Province orientale et l’Est du pays), pourra impacter positivement sur le reste du pays.

De la construction d’une route à péage longue de 185 Km sur l’axe Mbuji-Mayi-Kananga à l’érection d’un port moderne à Ndomba (à 30 Km de la route nationale n°1) en passant par la construction d’une Centrale photovoltaïque de 10 Mégawatts au Kasaï-Oriental, ou encore, à l’aménagement d’une Centrale de traitement d’eau potable censée produire 60.000 m3 d’eau/jour sur la rivière Lubi aux confins du Sankuru et du Kasaï-Oriental, tous ces différents projets seront pilotés par des entreprises égyptiennes triées sur le volet en raison de 70% de participation. Les 30% restants seront, quant à eux, réservés aux sociétés congolaises de sorte à leur garantir,
ainsi qu’aux entrepreneurs locaux, l’accès auxdits projets.
Les relations entre l’Égypte et la Rdc sont aux beaux fixe. En décembre dernier, Félix Antoine Tshisekedi s’était entretenu au téléphone avec son homologue égyptien. À cette occasion, ce dernier avait déclaré que son pays s’était engagé à soutenir la Rdc dans la consolidation de la paix et la sécurité, en plus d’appuyer le pays dans des projets de développement intégré.