La confusion règne sur le sort des agents des Nations-Unies enlevés dans la province du Kasaï Central. Sont-ils détenus par leurs ravisseurs ou assassinés ? Des sources officielles, on ne communique pas encore sur ce qui est réellement arrivé aux infortunés.
C’est le gouvernement qui a annoncé l’information dans un communiqué. Selon le ministre de la communication Lambert Mende, des informations parvenues au gouvernement font état de « l’enlèvement, dans les circonstances non encore élucidées, de deux officiers des Nations unies ».
Michael Sharp, de nationalité americaine et Zahida Katalan, un ressortissant suédois sillonnaient la province à moto lorsqu’ils sont tombés entre les mains des forces négatives non encore identifiées sur le pont Moyo à proximité du village Ngombe dans le secteur de Bukombe, selon le communiqué du ministre.
Le gouvernement a immediatement ouvert une enquête. Du côté de la Monusco on préfère attendre avant de se prononcer. Elle annonce une déclaration dans les prochaines heures.
Depuis plusieurs mois, le Kasaï-Central est en proie avec la milice Kamwina Nsapu qui combat les forces de l’armée congolaises. Après les violences de Janvier dernier qui se sont soldés par une centaine des victimes, la Monusco avait accusé les FARDC d’avoir fait un usage disproportionné de la force.
Fin Janvier, une vidéo montrant des militaires congolais tirer sans sommations sur des combattants non armés avait provoqué des réactions internationales et une condamnation des Nations-Unies.