Par Siméon Isako

La nouvelle a été confiée à CAS-INFO par des sources proches du dossier.

Ces derniers font savoir que tout débute ce jour avec la présentation des conclusions de ses enquêtes.

Au cours de la même activité, la partie chinoise va aussi présenter ses moyens.

Selon plusieurs analystes et observateurs , « la République sera rétablie dans ses droits » à l’issue de cette démarche.

Rappelons que le gouvernement de Joseph Kabila avait conclu une convention avec un groupement d’entreprises chinoises (GEC) en 2008 qui avait donné naissance à une entreprise d’économie mixte dénommée SICOMINES.

A la suite de cette convention, la RDC avait mis à la disposition de la joint-venture des gisements d’une
valeur de 93 milliards de dollars. La partie congolaise devrait, en retour, recevoir entre autres 3 milliards de dollars en termes d’infrastructures.

Quant à la répartition des parts sociales, l’Etat congolais devrait avoir 32%, contre 68% pour les
entreprises chinoises qui, curieusement n’apportaient rien en termes des capitaux
frais. Les quelques investissements réalisés seront financés grâce à des emprunts contractés auprès des banques chinoises.

Ci-dessous, la liste des infrastructures dont devrait bénéficier la RDC :

  1. La construction de 5000 logements sociaux ;
  2. La construction de 2 barrages hydroélectriques à Katende et à Kakobola ;
  3. La construction de 3700 Km de rails ;
  4. La construction de 145 centres de santédans les 145 territoires de la RDC ;
  5. La construction de 31 hôpitaux de 150 lits chacun ;
  6. La réhabilitation complète des aéroports de Goma et Bukavu ;
  7. La construction de 2 universités modernes.
    Rien de tout ce qui a été prévus n’est réalisé.