Par Grevisse Tekilazaya
Ils sont toujours mis aux arrêts par les services de l’ANR depuis le 30 décembre 2017. Les cinq militants du mouvement Filimbi peinent à recouvrir la liberté. Ainsi, l’Association Congolaise pour l’accès à la Justice monte davantage au créneau afin de dénoncer de graves violations en matière des droits de l’homme en RDC.
Pour Georges Kapiamba, président de cette association, « le gouvernement congolais s’éloigne de plus en plus des principes d’un Etat de droit ». Ce dernier rappelle que toutes ces dispositions sont garanties par la constitution avant de poursuivre « toute personne arrêtée a le droit de se défendre ».
A noter que, cette réaction du président de l’ACAJ intervient après que le gouvernement congolais ait, par le biais de son porte parole , déclaré que « l’isolement » pourrait être justifié dans certaines circonstances afin de faciliter le travail de la justice. Un argument jugé de sans fondement juridique, de la part de Georges Kapiamba .