Par CAS-INFO


Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies et cheffe de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco), a été reçue en audience, ce mardi 16 mars au Palais du peuple par le président de l’Assemblée nationale.
Au menu de leurs échanges, les deux personnalités ont évoqué le point relatif à la tenue des élections en 2023.


« Je viens d’arriver dans le pays et avec mes collaborateurs nous avons pensés qu’il était important de venir féliciter l’honorable président de l’Assemblée nationale pour la cérémonie de rentrée parlementaire qui a eu lieu hier lundi 15 mars, et surtout par rapport à des points précis contenus dans son discours en relation avec des réformes législatives et notamment la nécessité de bien organiser les élections pour 2023 », a déclaré Keita au sortir de l’audience.


Selon elle, il était aussi question de rétablir des partenariats pour relever les défis qui se posent à l’Est du pays.
« Nous avons également parlé de l’importance de travailler de façon conjointe sur des défis qui se posent à l’Est du Congo et en relation avec un partenariat et une confiance à rétablir avec la population et les communautés, puisqu’une souffrance quotidienne sévit dans cette partie du pays. Et c’était très clair quand on voit le langage corporel de l’honorable président qu’il y a une véritable tristesse et une souffrance lorsqu’on consulte les médias sociaux, les téléphones, etc. (nous-mêmes), de voir chaque jour des morts et des personnes violentées à l’Est du Congo », a-t-elle déploré.


Pour la Monusco, cette audience était l’occasion d’engager des échanges sur les changements climatiques et la nécessité de préserver les forêts congolaises, deuxième poumon écologique de la planète.
« Nous avons aussi touché à l’importance de travailler sur l’environnement. Je ne le savais pas, je l’ai apprise seulement lors de cet échange, pour ce qui concerne le continent africain, 47% des forêts se trouvent en RDC qui occupe la seconde place après l’Amazonie (Brésil). Et en même temps, nous avons parlé de la nécessité de préserver l’environnement et de contribuer aux efforts mondiaux en ce qui concerne les changements climatiques », a reconnu la cheffe de la Monusco.