Par Siméon Isako
Christophe Mboso, président de l’Assemblée s’est prononcé le mardi 13 juillet sur la proposition de loi sur la Congolité de l’ancien candidat à la présidentielle de 2018, portée par le député nationale Nsingi Pululu.
Le président de la chambre basse du parlement a lors de son discours de la plenier du mardi déploré des insultes et menaces dont est victime le député Nsingi Pululu porteur de cette loi à l’assemblée nationale.
Selon Mboso, l’acte posé par l’eu de Kinshasa entre dans le cadre de ses prérogatives entant que député national.
« La proposition de l’Honorable Nsingi Pululu convient d’être classée, comme tant d’autres, dans l’exercice normal des fonctions parlementaires par un élu à qui l’on ne peut interdire de jouer son rôle»,a indiqué Christophe Mboso qui fustige le fait que cette initiative soit à la base de «l’insécurité» de Pululu.
« cette initiative ne devrait exposer notre collègue et les institutions de la République aux attaques, menaces et insultes venant d’une certaine classe politique telle qu’il se constate dans l’opinion » a fustigé Christophe Mboso N’Kodia Pwanga.
Toutefois, il annonce que cette proposition de loi sera inscrite au calendrier des sessions à venir.
« Elle ne peut, à ce titre, museler l’expression de ses membres…Ce serait dans le cadre du débat démocratique et républicain qui caractérise notre chambre, que les élus devraient s’interroger sur l’opportunité et le bien fondé d’une telle initiative. C’est dire que l’Assemblée nationale, en tant que chambre législative et de représentation nationale, dans le respect de la procédure législative, se posera la question le moment venu sur l’utilité, l’opportunité et le bienfondé de cette initiative », a déclaré Mboso.
Cette initiative est à la base de la polémique entre plusieurs camps politiques de l’opposition, de l’Union sacrée, de Lamuka mais aussi certains membres de la société civile et confessions religieuses.