Par Grevisse Tekilazaya
Le président de la chambre haute du parlement a, au cours de la plénière de ce jeudi 14 décembre, appelé les sénateurs à un plus large consensus concernant le projet de loi électorale en examen. Léon Kengo s’est rendu compte de la nécessité de revoir le seuil d’éligibilité à un niveau raisonnable pour obtenir un consensus politique avant son adoption.
« Le seuil n’est pas mauvais, mais le moment choisi pose peut être un problème », a fait voir Léon Kengo Wa Dondo. Après avoir entendu l’exposé du président de la commission PAJ, le speaker du sénat pense qu’Il faut un minimum de consensus autour de cette loi.
Dès lors, il s’observe déjà un retard par rapport au temps fixé. Il va y avoir un « décalage » sur le calendrier de la CENI, avait alerté le vice-premier ministre lors de sa prestation à la dernière plénière au Sénat.
Dans l’instant où aucun consensus n’est trouvé, l’article 135 de la constitution reconnait à l’Assemblée nationale le pouvoir de statuer définitivement. « Elle peut reprendre soit le texte élaboré par la Commission mixte paritaire, soit le dernier texte voté par elle, modifié, le cas échéant, par un ou plusieurs des amendements adoptés par le Sénat », stipule le texte.