Par Siméon Isako
Dans son interview accordée à Jeune Afrique, Vital Kamerhe est revenu également sur l’épineuse question des marchés publics qui auraient été conclus de gré à gré. » Ce sont des mensonges » lance-t-il.
Une réponse qui visiblement entre en contradiction avec l’explication donnée par la suite par le directeur de cabinet du chef de l’État, prouvant à quel point la présidence veut occulter ce dossier.
« Le nouveau gouvernement n’avait pas encore été nommé et le président Tshisekedi ne voulait pas rester les bras croisés. Nous avons décidé de mener à terme plusieurs projets qui avaient fait objet de passation des marché sous l’ancienne administration. Seuls dix marchés ont été passés de gré à gré, conformément à la loi », ajoute-t-il en évoquant que chaque contrat a été dicté par des raisons d’urgence.
D’aucuns estiment que, ce mode de passation des marchés freine la bonne gouvernance prônée par Tshisekedi dans son programme.
Contactés par CAS-INFO, certains experts en passation des marchés déplorent l’acte posé par la présidence et estiment que les marchés de gré à gré est un mode déconseillé d’autant plus qu’ils constitue l’un des indices les plus importants de corruption.