Par KKM

La plate forme politique le Centre, que dirige Germain Kambinga, l’ex-ministre de l’Industrie s’est prononcé sur la publication du calendrier électoral telle qu’annoncée par le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Norbert Basengezi. Dans une interview accordée à CAS-INFO, son porte-parole a déclaré que le Centre attend la publication d’un calendrier électoral consensuel. Pour Joseph Bangakya, la CENI a l’obligation de publier un calendrier électoral qui résout plusieurs  problématiques, notamment politiques et financières.

« Si la publication de ce calendrier peut être faite cette semaine, une publication qui résout la problématique politique, temporelle, financière, et logistique des élections, le Centre saluera ce calendrier mais si le calendrier est un document qui n’accorde pas des réponses ou qui complique la situation, le Centre insistera sur la tenue de la table ronde qu’il demande depuis septembre 2017. Nous attendons la publication d’un calendrier électoral consensuel. »

Le vice président de la CENI, Norbert Basengezi,  avait annoncé lundi 30 octobre à la presse, la publication du calendrier électoral à la fin de la semaine en cours. C’était à la sortie de  l’audience qu’il avait accordée à Simon Mustard, l’envoyé spécial de la Grande Bretagne dans la région de grands lacs.

Malgré cette annonce, à l’Opposition on ne jure que sur le départ de Kabila avant le 31 décembre 2017. Dans une correspondance lue par la secrétaire du MLC Eve Bazaiba, le président dudit parti politique incarcéré à la Haye a appelé  l’Opposition congolaise à l’unité pour défendre la Constitution.

Dans cette confusion, seule la proposition de la plate forme le Centre, se présente comme la seule voix qui permettra à la RDC de sortir de la crise. Mais cette proposition souffre d’attention. L’Opposition aujourd’hui reconfigurée ne semble pas donner une nouvelle chance au président de la république Joseph Kabila de rester au pouvoir sur une quelconque discussion. Joint par CAS-INFO, Jean-Bertrand Ewanga avait dit que l’issue de la crise politique en RDC n’était pas la tenue d’une table ronde plutôt le départ de Joseph Kabila.