Par Jonsard Mikanda

« La religion du tribunal étant éclairée, les débats sont donc déclarés clos, et la cause mise en délibérée pour recevoir jugement le 20 juin 2020 », c’est en ces termes que le juge président a bouclé complètement le procès dit des 100 jours opposant le ministère public aux accusés Vital Kamerhe,Sammih Jammal et Jeannot Muhima, dans l’affaire du détournement présumé des deniers publics.

Dans sa plaidoirie, le directeur de cabinet du chef de l’État a clamé son innocence et sollicité son acquittement.
« Je demande au tribunal de constater mon innocence. De tout ce qui a été dit ici, ni les avocats de la République, ni le ministère public, ni les intervenants de tout à l’heure, personne n’a pu démontrer la culpabilité de monsieur Vital Kamerhe », a -t-il plaidé .

Pour Kamerhe, ce procès est politique. Il estime que c’est le chef de l’État qui est attaqué par son canal.

 » C’est ne pas moi qui suis attaqué, c’est le président de la République » a-t-il conclu.

Même exercice du côté du Libanais Samih Jammal qui a clamé son innocence et invité le tribunal à l’acquitter.
Cet homme d’affaires a assuré que  » même en prison, il continuera de travailler pour finir sa tâche dans ce programme dit de 100 jours ».

Intervenu en dernier, le chargé d’imports et exports à la présidence, Jeannot Muhima a quant à lui chargé le directeur de cabinet du chef de l’État et plaidé inoncent.