Par Siméon Isako

L’union sacrée, coalition au pouvoir se prépare pour les élections qui pointent à l’horizon.

« Une action concertée et d’ensemble« , c’est ce que veulent les cadres de cette organisation en voie de devenir la plateforme électorale.

Cette plateforme jusqu’à ce jour politique est dirigée par un présidium composé de Christophe Mboso, président de l’assemblée nationale, Bahati Lukwebo, président du sénat, Sama Lukonde, premier ministre, Augustin Kabuya, secrétaire général de l’UDPS et Jean Pierre Bemba, président du MLC.

L’ancien vice président a la responsabilité de gérer les personnalités politiques qui sont dans cette plateforme.

Ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, président de l’UNC et partenaire au sein de la coalition cap pour le changement (CACH) , qui avait conduit Félix Tshisekedi à la victoire lors de la présidentielle de 2023, Vital Kamerhe ne figure pas dans ce haut organe de prise de décisions de cette structure de Félix Tshisekedi. Mais aussi aucun membre de son parti n’y est.

« La raison de l’absence de Vital Kamerhe au sein de cette structure n’est pas connue. Même moi qui siège j’en sais rien« , a dit à CAS-INFO un membre du bureau politique de l’Union sacrée.

Ce dernier ajoute que chaque parti politique ou regroupement a envoyé « trois délégués pour siéger à chaque fois qu’il y a besoin de discuter et monter des stratégies. Mais dans cette structure élargie , l’UNC fait partie. Même Germain Kambinga et Evariste Boshab, les derniers à adhérer y figurent« .

D’un ton très solennel, le président Félix Tshisekedi avait annoncé dimanche 6 décembre 2020, lors d’une allocution télévisée la fin de la coalition au pouvoir qu’il formait depuis janvier 2019 avec la majorité parlementaire de son prédécesseur Joseph Kabila.

Le président a dénoncé « une crise persistante cristallisée notamment par le refus du Parlement de soutenir certaines initiatives du Gouvernement« . L’heure est donc à la recherche d’une nouvelle majorité parlementaire, faute de quoi il faudra procéder à de nouvelles élections.
Depuis lors un gouvernement de ses mains a été mise en place et c’est celui-ci qui organisera les élections à la fin de l’année en cours.