Par Siméon Isako
Lors de sa dernière sortie médiatique sur les antennes de RFI et France 24, Martin Fayulu avait exigé l’application de la constitution dans son article 75.
D’après lui, si l’élection présidentielle n’est pas organisée en décembre 2023 , Modeste Bahati Lukwebo, président du Senat assurera l’intérim du Chef de l’Etat pour organiser les élections dans une période de 120 jours maximum comme le prévoit la constitution.
Pour Fayulu , il faut « regarder ce que dit la constitution, le président du sénat, est-ce que nous sommes d’accord avec le président du sénat ? Si oui , ok , si non , on s’organise pour mettre quelqu’un de neutre de la société civile pour utiliser cette possibilité constitutionnelle« .
Toutefois, pour plusieurs analystes , « Le schéma de Fayulu n’est pas réaliste et ne pourra avoir lieu« .
Ils trouvent « infondée la logique du président de l’ECIDé dans la mesure où, la constitution mise en exergue par sa personne, ne donne pas l’opportunité de refuser la prise du pouvoir par le président du sénat ou la désignation un membre de la société civile en cas d’empêchement du président élu« .
Évoquant la question de la diversité des candidats dans l’opposition Martin Fayulu qui insiste sur le fait que « Joseph Kabila ne pourra jamais plus être candidat au Congo », indique qu’il n’a peur d’aucun autre candidat.
« Je ne crois personne parcequ’ en 2018, on m’a dit Kabila a mis des moyens énormes et vous serez battus à plate couture et c’est moi qui ai battu tous les candidats à plat couture« , avait-il conclu.