Par Siméon Isako
Guy Mafuta Kabongo, déplore la légèreté qui caractérise les autorités provinciales et nationales dans la gestion de la crise liée à la pollution des rivières Kasaï et Tshikapa.
Dans une interview accordée à la presse le lundi 30 août, l’élu de Tshikapa indique que les populations riveraines à ces eaux très fortement polluées sont abandonnées à leur triste sort.
« La situation est statique, c’est-à-dire que c’est le désarroi. Les autorités locales et même nous-mêmes au niveau national, nous avons exhorté la population à ne pas consommer cette eau, à ne pas l’utiliser comme d’habitude. On n’a pas proposé de solution de rechange. Ce qui fait que la population est contrainte d’utiliser la même eau polluée. Et à ce jour, il n’y a aucune intervention ni du gouvernement, ni des autorités locales. Donc, la population est abandonnée à elle-même. La situation est critique. Sur le plan sanitaire, nous avons beaucoup de maladies qui ont vu le jour » , a déclaré Guy Mafuta.
Selon lui, « En dehors des messages de réconforts, des messages de solidarité, il n’y a rien de concret. A ce jour, il n’y a rien posé en terme d’actes, en dehors des décisions et des paroles de bonnes intentions il n’y a rien. Donc, la population continue de souffrir ».
Une forte délégation du gouvernement central conduite par Ève Bazaïba, vice-première ministre et ministre de l’environnement séjourne dans le grand Kasaï pour évaluer cette situation et trouver des solutions appropriées.