Par CAS-INFO

Le Front Commun pour le Congo (FCC) joue à l’apaisement alors que la polémique enfle sur l’éventualité de la dissolution de l’Assemblée nationale.

La menace brandie par Félix Tshisekedi à Londres avait appelé à une réplique de la présidente de cet organe. Les propos de Jeannine Mabunda jugés « irrévérencieux » par le camp présidentiel avaient davantage ravivé le débat.

Pour Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, les deux camps se réuniront bientôt pour aplanir leurs divergences.

« Le chef de l’Etat s’est exprimé dans un contexte précis. Il a émis son point de vue sur un certain nombre des sujets. Et maintenant qu’il est revenu au pays, certainement que nous aurons un dialogue constructif comme d’habitude au sein de la coalition », a-t-il indiqué à la presse.

À Londres, Félix Tshisekedi avait également accusé ses coalisés de vouloir faire échec à son action. Le président de la République qui suspecte certains de ses ministres a promis de limoger quiconque se mettrait sur son chemin. Toutes ces questions feront l’objet des discussions, assure Néhémie Mwilanya.
À l’en croire, « s’il y a des malentendus, ils seront levés. »

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Après une année d’une gestion consensuelle, l’alliance de gouvernement formée entre le camp de Félix Tshisekedi et celui de son prédécesseur, Joseph Kabila, peine à se solidifier.

Alors que d’aucuns estiment que la rupture n’est plus loin, Néhémie Mwilanya reste convaincu que les deux blocs sont « condamnés à travailler ensemble pour le bien de notre population.»