Par CAS-INFO

Le folles journées des 19, 20 et 21 septembre 2016 n’ont pas fait que des victimes à l’opposition de l’époque. Les scènes de violences qui avaient éclaté dans le pays n’avaient pas épargné non plus des cardinaux de l’ancien régime.

Des sièges des partis politiques, membres de l’ancienne majorité présidentielle avaient été pris pour cible par les manifestants.

Le Congrès National Congolais (CNC) avait été particulièrement touché. Dans leur descente punitive, les manifestants avaient mis le feu à la villa rénovée qui servait de siège national de ce parti, sur la sixième rue Limete.

Le bâtiment smarté n’avait pas résisté à la violence des flammes de feu. Tout a été réduit en cendres, y compris un bus et un générateur du parti.

Venu contempler les dégâts, Pius Muabilu, alors président de ce parti politique avait fondu en larmes.

« Il y a trois ans, le 19 septembre 2016, le siège du CNC, mon parti politique, et ceux de trois autres formations ont été méchamment détruits et incendiés. Je pardonne à tous ceux qui nous ont fait ce tort », s’est-il souvenu ce jeudi.

Sur son compte Twitter, le leader du CNC, devenu ministre d’Etat rappelle que « le combat qu’il mène contre les anti-valeurs reste intact ».

Comme si la mise à sac de 2016 ne suffisait pas, le siège provisoire du CNC a encore été touché lors des manifestations contre le nouveau sénat.

« Je suis en fureur devant toute forme d’intolérance. Que triomphe la démocratie en RDC », a ajouté l’autorité morale du CNC

Les marches anti – Kabila de 2016 avaient fait près de 17 morts dont trois policiers, selon plusieurs rapports. Pour commemorer cette date,l’opposition a organisé une messe d’actions de grâce à Saint Joseph de Matonge.