Par CAS-INFO

Les membres du CACH sont unanimes, la présidente de l’assemblée nationale ne devrait pas régir aux propos du Chef. Mardi devant la presse, Jeannine Mabunda qui répondait à la menace de dissolution de l’assemblée nationale évoquée par Félix Tshisekedi à Londres avait estimé que le président s’exposerait à des poursuites pour haute trahison en cas de  non-respect de la procédure.

Inacceptable selon Adam Bombole, qui reproche à Jeannine Mabunda d’avoir « outrepassé ses prérogatives ».

Selon cet ancien candidat à la présidentielle de 2011 et député honoraire, « aucun article de la constitution, encore moins la préséance institutionnelle ne lui [Jeannine Mabunda, Ndlr] donne droit de menacer ouvertement le président de la république de destitution, en invoquant à dessein, l’article 165. »

Le sujet a tellement suscité des réactions que la Présidence de la République s’est vue dans l’obligation de faire une mise au point.

Dans une note explicative envoyée à CAS-INFO , le service de communication de la présidence assure que la dissolution de l’assemblée nationale ne fait pas partie actuellement de l’agenda de Félix Tshisekedi.
« La dissolution du parlement pour le Chef de l’État, n’est pas à l’ordre du jour pour son agenda il ne souhaiterait pas en le faisant, créer une crise au pays », lit -on dans cette note explicative.

Pour rappel, s’exprimant dimanche dernier devant la communauté congolaise du Royaume- Uni, Félix Tshisekedi n’avait pas exclu l’hypothèse de dissoudre l’assemblée nationale en cas de crise persistante.
Selon son service de communication, le président de la République s’est mis dans une situation où il n’arriverait pas à satisfaire le peuple qui l’a élu, il n’y aura pas d’autre choix.»