Droits de l'homme

Par CAS-INFO

Après le FCC, c’est le tour du gouvernement de donner de la voix au lendemain de la levée des sanctions de l’UE qui pesaient sur  2 des 14 collaborateurs de Joseph Kabila, ciblés en 2017 par le conseil européen notamment pour entraves au processus électoral.

« La RDC éxige que soit définitivement tournée la page des sanctions illégales qui n’ont aucun soubassement dans les relations internationales », a déclaré ce mardi 10 décembre, André Lite, ministre des droits humains.
Proche de Lambert Mende, une des personnes retirées lundi de la liste noire du conseil européen, le ministre Lite estime que lever complètement ces mesures serait respecter les conventions internationales.

« Je me réjouis de la lévée des sanctions forfaitaires de l’Union Européenne sur des personnalités politiques Congolaises dont l’emblematique Lambert Mende. Toutefois , la selection faite est inacceptable. Les 12 autres doivent également bénéficier de cette lévée », a fait savoir le ministre André Lite.

Réagissant à cette levée partielle, le FCC avait pour savoir indiqué qualifié la décision de l’UE des faibles petits pas qui vont dans la bonne direction.

Le conseil européen qui a renouvelé ces mesures restrictives pour la deuxième fois malgré le plaidoyer de Félix Tshisekedi et les pressions de l’ancien régime a promis de réévaluer à nouveau ces décisions au regard de la l’évolution de la situation.