Par Gloire Kamandi

La société civile de Rutshuru, un des territoires de la province du Nord-Kivu, décrit un tableau sombre de la situation sécuritaire dans la région.

Selon la Nouvelle Société Civile du Congo (NSCC), au moins 10 personnes sont kidnappées par jour dans le Rutshuru. A l’espace de deux semaines seulement, des cas de meurtres, d’enlèvement des civils et le ravissement des armes des certains éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont été enregistré dans cette partie, affirme-t-elle.

Cependant, les auteurs de ces actes circulent librement dans plusieurs villages sans être inquiétés, déplore Jonas Pandasi président de cette structure citoyenne.

″Quand les miliciens sillonnent dans les rues et avenues librement et ravissent les armes des mains des militaires, cette situation frustre la population ; nous ne comprenons pas vraiment, quel sera alors le sort des habitants quand les armes sont ravies aux militaires ? ″, s’est-il interrogé dans un entretien accordé à CAS-INFO.

Par ailleurs, la société civile sollicite l’implication effective de l’Etat congolais pour mettre fin à cette crise sécuritaire, et condamne ce qu’elle qualifie de la passivité de la part de la mission onusienne qui, selon elle, semble ne pas contribuer à la sécurisation des civils.