Par Jean Pierre K
Le comité catholique de coordination digère mal les dernières mises en place effectuées par le gouverneur de Kinshasa.
Dans un arrêté publié mardi, Gentiny Ngobila a permuté neuf bourgmestres et désigné dix autres à titre provisoire.
Pour le CLC, structure à la base des manifestations anti – Kabila fin 2016, l’arrêté du gouverneur de Kinshasa viole de manière flagrante, les lois de la République.
« Legouverneur n’a pas le droit de nommer ni de permuter les bourgmestres, seul le président de la république a les prérogatives de nommer les bourgmestres, au cas où il n’a pas les élections locales», à déclaré à la presse, Jonas Tshombela, porte-parole du CLC.
Le comité laïc de coordination qui pense que la décision de M. Ngobila énerve les lois de la République demande à ce dernier de « retirer cet arrêté pour ne pas tomber dans le ridicule, ».
L’arrêté publié mardi n’est pas différent de celui qui avait fuité la semaine dernière et dont l’authenticité avait été démentie par le cabinet du gouverneur.
Les dix bourgmestres nommés à titre provisoire sont des jeunes du PPRD et de l’UDPS mais pour le CLC, le gouverneur de la capitale a outrepassé ses limites.
« Il n’a pas mandat de nommer même à titre provisoire soit-elle », s’emporte Tshombela.