Nikki Haley, RDC

Par CAS-INFO

La représentante des États-Unis à l’ONU a eu une conversation « ferme » et « franche » avec le chef de l’État Joseph Kabila. Tels sont les propos qu’elle a, elle-même, tenu à la presse vendredi soir au sortir du tête-à-tête avec le président de la république, rapporte Reuters.

« Nous avons clairement fait savoir que les États-Unis voulaient voir des élections en République démocratique du Congo être organisées en 2018 et que nous n’accepterions plus le report des élections », a-t-elle ajouté en faisant passer le message que les États-Unis optent pour les élections au plus tard avant la fin de l’année prochaine.

« Les relations entre lui [Kabila] et les États-Unis dépendront de la façon dont il agira à l’avenir. Il a la capacité de soutenir cela [les élections] ou non, mais nous avons la capacité de prendre nos décisions en fonction de cela », a prévenu M. Haley.

Bien avant la rencontre du Palais de la Nation, Nikki Haley avait déjà prévenue depuis la CENI que la communauté internationale ne serait pas prête à soutenir les élections en cas d’un nouveau report.