Moïse Katumbi a saisi l’occasion de l’anniversaire de l’instauration du multipartisme en RDC pour lancer un appel à la « raison ». Dans un message envoyé à la rédaction de CAS-INFO, l’ex gouverneur de l’ancienne province du Katanga emboite les pas au président du Rassemblement et s’adresse au pouvoir en place.
« Je lance donc un appel solennel à la raison, à la responsabilité et au sens du compromis afin de reprendre et finaliser rapidement les discussions », écrit le candidat du G7 à la présidentielle. Des discussions, souligne-t-il, pour vider les 3 questions restées en suspens, à savoir, la nomination du Premier ministre, la nomination du président du CNSA ainsi que les mesures de décrispation réelles « au lieu du climat de terreur actuel », insiste celui qui est toujours contraint à l’exil pour une condamnation qu’il qualifie de politique.
En pleine polémique sur le communiqué de la Cenco qui a rappelé le 20 avril dernier que la nomination de Bruno Tshibala comme Premier ministre constituait une « entorse » à l’accord du 31 décembre 2016, Moïse Katumbi appelle au respect et à la poursuite de la mission « prophétique » des évêques. Parce que, selon lui, la Cenco est toujours guidée par la prière, le dialogue, l’étude non partisane des faits et elle défend toujours les intérêts du peuple.
C’est, donc, sous ce ton apaisé que l’ancien gouverneur rappelle la disponibilité du Rassemblement à poursuivre et à achever les négociations sous l’égide de la Cenco et de l’ONU, conformément à la résolution 2348 du Conseil de sécurité, insiste-il.
Si l’accord n’est pas rapidement appliqué, prévient toute fois Moïse Katumbi, « le pouvoir ne sera plus reconnu comme tel et le pays plongera dans une crise encore plus grave et profonde dont nul ne peut prédire l’ampleur », conclut-il en appelant les Congolais à la vigilance.
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