C’est la suite de la requête adressée par Moïse Katumbi au comité des droits de l’homme le 2 juin dernier. Dans une lettre, le Haut-commissariat des Nations unies aux Droits de l’homme demande au Gouvernement congolais « de prendre toutes les mesures nécessaires en vue que [Moise Katumbi] puisse rentrer et en RDC et qu’il puisse participer librement et en toute sécurité, en tant que candidat, aux élections présidentielles prévues pour la fin de 2017 », peut-on lire dans ce document révélé à la presse vendredi à Pari par son avocat, Me Dupond-Moretti.
Une réponse rapide qui permet à l’avocat francais de revendiquer le droit de son client de rentrer au pays, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse avec l’ex Gouverneur.
« Mon retour est imminent. Je vais rentrer au pays sauver mon peuple », a, quant à lui, lancé le candidat déclaré à la présidentielle.
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Depuis son départ en exil il y a un an, Moïse Katumbi a toujours annoncé qu’il allait renter en RDC se heurtant à chaque fois au refus des autorités et aux menaces d’arrestation. Cette fois-ci, la donne a changé. Dans sa lettre, le Haut-commissariat aux Droits de l’Homme demande à l’État congolais de le « protéger contre toute forme d’arrestation et de détention arbitraire pendant toute la durée de l’examen de sa communication par le comité ».
En attendant la réponse du Gouvernement, c’est un nouveau feuilleton qui s’ouvre entre Kinshasa, qui refuse toute ingérence étrangère, et la communauté internationale.
Me Moretti prévient pour sa part qu’il va d’ores et déjà saisir la Monusco pour solliciter la protection de son client par les casques bleus.