Par Siméon Isako

Les discussions sur l’exploitation et la transformation du gaz naturel en énergie électrique se poursuivent depuis ce week-end à Moanda dans le Kongo-central entre le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, son collègue des Ressources hydraulique et Électricité, Olivier Mwenze, celui des Finances Nicolas Kazadi, la délégation des experts de la présidence, ceux de la primature, la délégation de Perenco conduite par son directeur général, Arthur Gueriot, le Directeur Général de Sonahydroc ainsi que des Députés et Sénateurs de la circonscription de Moanda.

Ces réunions ont lieu dans dans le cadre de l’aboutissement du projet en cours de traitement. Durant la rencontre , il a été d’abord examiné les points du protocole d’accord existant entre les deux parties demeurés en suspens, depuis les précédentes équipes gouvernementales notamment sur l’avenant 9 qui prévoit les modalités de prolongation du permis d’exploitation onshore avec la Perenco.

Selon le service de communication du ministère des hydrocarbures, « Le gouvernement souhaite trancher au plus vite cette question relative à cet avenant dans la perspective de l’exécution de ce projet ».

« Après avoir mis en lumière les réalisations, les atouts, les projets en cours et à venir de l’entreprise Perenco tant sur la production et l’exploitation du pétrole que du gaz, le directeur général a longuement exposé sur les potentialités gazières dans cette partie du pays et leur mise en valeur, il a sollicité l’exploitation pour la transformation en énergie électrique à commercialiser en partenariat avec la SNEL« , a fait savoir ce service.

Le jeu des questions-réponses entre les membres du gouvernement, les députés, les sénateurs ainsi que la direction de cette société pétrolière ont édifié les uns et les autres sur les préoccupations de la partie congolaise.

Cette étape a débouché sur un débat axé notamment sur le paiement des assurances, le transfert des technologies, la répartition des parts (à réexaminer), l’impact environnemental et l’apport pour la contrée de Moanda, le statut des travailleurs nationaux de la société et les conditions du travail.

Les ministres ont vivement souhaité que ces différentes préoccupations soient passées au peigne fin assez rapidement.