Par Tony-Antoine
Dans un entretien accordé au media allemand Deutsche welle jeudi 08 février, l’Évêque Fridolin Ambongo, devenu « successeur du siège » du Cardinal Laurent Monsengwo, a vu en l’action du Comité laïcs de coordination une réponse aux réguliers messages de la conférence épiscopale.
« Ce que font aujourd’hui les catholiques à travers le Comité laïcs de coordination, ce n’est que la mise en application de notre message, ‘’le pays va très mal, debout congolais’’. Nous avions invité les fidèles catholiques à se mettre debout et prendre leur destin en mains », précisait l’Archevêque de Mbandaka-Bikoro. Et de répondre, lucide, à cette récurrente question de l’immiscion de l’église dans les affaires politiques : « L’église ne se mêle pas de la politique, l’église assume sa mission évangélique, sa mission de relèvement de l’être humain sous toutes ses dimensions, y compris la dimension politique ».
Nommé il y a quarante-huit heures « coadjuteur » de l’Archevêque de Kinshasa, comprenez, « successeur de ce dernier en cas de décès ou de démission », Mgr Ambongo se voit prêt à poursuivre la lignée de celui qui sera son prédécesseur. Le Cardinal Laurent Monsengwo « n’a fait qu’assumer sa mission de pasteur dans toutes ses dimensions, expliquait-il, si moi je suis pasteur selon les normes de l’église Catholique, je ne peux que reprendre là où il s’est arrêté… La mission qui était celle du cardinal Laurent Monsengwo, ce n’est pas sa mission à elle, c’est la mission de Jésus-Christ ».
L’Évêque Fridolin Ambongo, vice-président de la Cenco et un des artisans de l’accord du 31 décembre 2106, pourrait succéder Monsengwo qui a atteint l’âge de l’éméritat, à la tête de l’archevêché après sa nomination comme Coadjuteur par le Pape François Mardi 06 février.