Par Roberto Tshahe
« Si je dois décrire ma mission comme je l’entends, j’emprunterai les paroles du prophète Esaïe: l’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés », c’est la déclaration de Mgr Fridolin Ambongo, coadjuteur de l’archevêque de Kinshasa, lors de sa prise de fonction ce dimanche 11 mars dans l’Assemblée.
Un clin d’œil biblique qui ne manque pas de faire un parallèle avec la situation politique dans le pays. Au cœur des négociations qui ont abouti à l’accord de la Saint Sylvestre, Fridolin Ambongo n’a jamais hésité d’user de sa position à la CENCO pour dénoncer la classe politique. On se rappelle notamment de sa menace d’appliquer un plan B censé obliger les acteurs politique à mettre fin à la crise et aux souffrances de la population.
Nommé par le Pape François comme le coadjuteur de l’archevêque de Kinshasa, Mgr Ambongo devra en principe prendre la relève du redoutable Cardinal Monsengwo.