Par Siméon Isako

A l’assemblée nationale, la session de mars 2022 s’est aussi ouverte ce mardi en présence des plusieurs personnalités politiques, sécuritaires et diplomatiques du pays.

Devant les députés nationaux réunis pour écouter son adresse d’ouverture de la rentrée à la chambre basse, Mboso a fait savoir que son Bureau déploiera des efforts pour prioriser l’examen et adoption des textes liés aux élections de 2023.

« Comme je l’ai souligné à l’entame de mon propos et conformément à la feuille de route publiée par la CENI, les Congolais attendent de leurs Elus un agenda législatif susceptible de lever les obstacles juridiques à la tenue des élections prévues en 2023. Nous examinerons avec diligence les textes ayant trait aux réformes électorales en vue d’offrir au pays un processus
électoral libre, inclusif et transparent et de respecter le délai constitutionnel. Une des priorités est d’examiner et d’adopter la
proposition de loi modifiant et complétant la Loi n°06/006 du 9 mars 2006 telle que modifiée par la loi n°11/003 du 26 juin 2011 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, provinciales, urbaines, municipales et locales
« , a dit Christophe Mboso.

Déjà, le président des élus nationaux tient à ce que la représentativité des femmes et autres critères soient respectés dans cette future loi.

« Je plaide pour que cette loi puisse prévoir des dispositions susceptibles de promouvoir plus de transparence et d’inclusivité et d’encourager une large participation des femmes et des jeunes au prochain cycle électoral, étant donné que ces deux catégories représentent près de soixante-dix pourcents du corps électoral. Que la femme congolaise que nous célébrons durant le mois de mars soit rassurée du soutien de la représentation nationale dans sa lutte pour la mise en oeuvre effective des dispositions constitutionnelles relatives à la parité homme-femme !L’adoption de cette loi permettra ainsi à notre Chambre de lever une des contraintes prévues par la Feuille de route du processus électoral publiée par la CENI », a-t-il déclaré avant de conclure qu’il reviendra au Gouvernement et aux partenaires de faire, chacun, sa part dans le financement et l’accompagnement du
processus électoral.