Avec notre Correspondant à Goma
Colère et protestations. La séance de jeudi à la tribune du 8 Mars de Beni où sont toujours auditionnés les présumés rebelles ADF/Nalu responsables des massacres des civiles dans le territoire, s’est terminée dans une totale confusion. A l’origine, les révélations « fracassantes » lancées par un des prévenus.
D’après un témoin qui a assisté à la scène, joint par CAS-INFO, en pleine comparution, Hamuli Suleiman, un ex général des « égorgeurs » a surpris la cour en balançant les noms des autorités Congolaises, politiques et militaires, depuis la province du Nord Kivu jusqu’au sommet de l’État qu’il a accusé d’être responsables de la série des tueries qu’a connu Beni ces derniers mois.
De quoi susciter la cohue. Dans l’assistance, la tension est montée et les slogans hostiles au pouvoir n’ont pas tardé à agrémenter la séquence obligeant le président de la Cour à suspendre les audiences.
pourquoi ne pas relayer, ici, les noms des autorités citées par les accusés???