Par Siméon Isako
C’est une vidéo devenue virale et qui montre l’autre versant de la marche de l’opposition organisée le samedi 20 mai dernier.
Dans cette capsule, le président de l’Ecidé filmé de dos, encourageait des manifestants à lancer des pierres aux policiers.
« Bolokota mabanga , bolanda bango« , dit-il en lingala ce qui veut dire en français, « Ramassez des pierres et pourchassez-les ».
Autorisée, la marche a été dispersée par la police pour non-respect de l’itinéraire imposé par les autorités.
Les quatre figures de l’opposition s’étaient retrouvées, peu avant 10h00 sur la même avenue, un itinéraire non autorisé par le gouverneur de la ville. Tous vêtus de blanc, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga ont été empêchés de lancer la marche.
après une conversation de sourds entre les marcheurs et agents de l’ordre, suivra une salve de tirs de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Certains avaient barricadé la route à l’aide d’étalages des commerces de fortune d’autres lançaient des projectiles contre la police.
c’était une pluie des projectiles contre les policiers par les manifestants. Après ce jeu des pierres, la police s’était déployées a arrêter les manifestants qualifiés des « voyous« , par le chef de l’État Félix Tshisekedi.
Dans son point de presse du mercredi 24 mai, le vice premier ministre et ministre de l’intérieur avait appelé les médias nationaux et internationaux à diffuser des vidéos dans lesquelles on aperçoit des militants voir des mineurs s’attaquer aux agents de l’ordre.
Cette répression est une preuve de « dictature instaurée par Félix Tshisekedi », a indiqué Martin Fayulu. « C’est déplorable pour un ancien opposant », avait brièvement commenté Moïse Katumbi. « On n’avait jamais vu ça sous l’ancien régime de Joseph Kabila », disait Matata Ponyo.