Par CAS-INFO
Plusieurs jeunes manifestants activistes et étudiants croupissent encore en prison, après la marche intervenue le mercredi 18 octobre devant l’ambassade des États-Unis et le Campus de l’Université de Kinshasa, pour protester contre le report annoncé des élections par Corneille Nangaa, président de la CENI.
Deux jours après leur arrestation, l’Association congolaise pour l’accès à la justice(ACAJ) monte au créneau pour exiger leur libération. D’après son coordonnateur, Georges Kapiamba, ces jeunes ont agit qu’en conformité avec leur droits constitutionnel.
« Nous sommes profondément préoccupés par l’enlèvement et la détention au secret de 13 membres de mouvements citoyens, Marie-Joëlle et Simbo du mouvement citoyen Echa, Engagement des Congolais pour le changement, et de monsieur Dickson Mputu Dikassa qui est lui du mouvement Filimbi. Ces jeunes ont organisé des manifestations pacifiques pour protester contre les 504 jours qui ont été annoncés comme délai supplémentaire par la CENI afin d’organiser les élections»., a-t-il déclaré
De son coté, le président de la CNSA, Joseph Olengankoy, n’est pas resté silencieux. Il a dans un tweet exigé également la libération de cette activiste.
« L’activiste Marie-Joëlle a été arrêtée le 16/10 lors de la manifestation estudiantine d’après ses amies, nous demandons sa relaxation. », a-t-il tweeté
#RDC #CNSA L'activiste M-Joelle a été arrêtée le 16/10 lors de la manifestat•estudiantine d'après ses amies,nous demandons sa relaxation. pic.twitter.com/6AZ0kJIHHX
— Joseph Olenghankoy (@NkoyJoseph) October 20, 2017
La déclaration de Nangaa annonçant les élections en 504 jours, était vue par ce jeunes comme moyen d’accorder un délai « supplémentaire »au président Kabila, alors que son mandat a pris fin depuis décembre 2016.