Par Siméon Isako

Après notre publication du lundi 10 janvier 2022 intitulée, « CENI : clash entre Denis Kadima et les 6 confessions religieuses, plus rien ne va » et ayant fait l’effet bombe, de nouveaux éléments mis à la disposition de CAS-INFO ce mardi 11 janvier 2022 , viennent confirmer davantage l’existence de la crise entre les parties en action.
Selon une source proche des confessions religieuses, « plusieurs efforts ont été fournis pour calmer la tension. la soirée du lundi , n’a pas été celle du repos pour Denis Kadima et les chefs des confessions religieuses concernées« .
Comme un bon père de famille qui joue toujours au sapeur pompier quand le torchon brûle entre ses enfants et cherche toujours la réunification de la famille pour éviter toute division occasionnée par le désaccord afin de privilégier l’unité de sa famille qui fait sa force, le Chef de l’État et garant du bon fonctionnement de toutes les institutions Félix-Antoine Tshisekedi qui a vu venir le mal au loin s’est employé à prendre des mesures idoines pour éviter le pire. Informé de la discorde qui sévit entre les six confessions religieuses et Denis Kadima, le Président de la République a vite appelé les deux parties au calme.

La CIME en réunion de crise ce mercredi

Une solution pacifique et à l’amiable s’impose telle est le souhait du Chef de l’État.
En effet la commission d’intégrité et médiation électorale (CIME), étant l’organe ayant porté Denis Kadima au sommet de la centrale électorale, s’était accordée avec l’actuel président de la CENI, d’avoir un oeil particulier sur la gestion au quotidien de la Commission Électorale Nationale Indépendante car ce dernier étant leur produit, « en cas d’abus c’est l’image entière de la CIME qui est en jeu ».
Et au regard des accords sur la gestion de la centrale électorale, il n’est que logique, que cette dernière soit consultée ou associée à la prise des décisions importantes. Chose qui n’était pas respectée par le nouveau patron de la CENI qui, avec « la complicité des membres de la plénière » a nommé le week-end dernier le nouveau secrétaire exécutif National en se passant des confessions religieuses. Cette réunion qui est sauf changement de dernière minute, convoquée ce mercredi 12 janvier au siège de cet organe à Kinshasa, n’est pas pour combattre mais plutôt pour trouver un terrain d’entente comme le demande Denis Kadima.

Denis Kadima favorable au cessez-le-feu

Des sources proches des confessions religieuses qui se sont confiées à CAS-INFO ce mardi 11 janvier 2022, renseignent que Denis Kadima a passé la moitié de la soirée du lundi 10 janvier , à demander aux chefs des confessions religieuses d’enterrer la hache de guerre.
« Que nos divergences soient réglées en interne pas les mettre à la place publique. Soyons unis , soutenez-nous« , a dit Kadima à certains responsables de 6 confessions religieuses lors des échanges téléphoniques.
Face à cette situation, la franche collaboration reste la meilleure issue pouvant permettre à tous de cheminer vers une organisation réussie des élections à tous les niveaux.
C’est tout ce qu’on demandait et c’est ce qu’il faut désormais préconiser à l’avenir. Être à l’écoute de ses collaborateurs et donneurs du pouvoir et les consulter à chaque situation est la seule issue favorable.

Félix Tshisekedi calme la tempête

Il a compris que les temps n’étaient pas bon et que la réaction des confessions religieuses pouvait coûter cher à Kadima. Alors il a anticipé les choses et apaisé les tensions. Les hommes d’église sont les maîtres esprits, il ne faut pas les tourmenter car quand les esprits se fâchent le combat devient spirituel et Denis Kadima n’en sortira pas indemne.