Par CAS-INFO
La CENCO condamne « avec la dernière énergie » le recours à la violence par les forces par certains agents de l’ordre lors des marches du 31 décembre, fait savoir l’épiscopat ce mardi. Dans un communiqué signé par Marcel Utembi et Fridolin Ambongo, Président et vice-président de l’organisation, les prêtres catholiques expriment leur indignation à la suite de la répression sanglante qui a suivi ces manifestations.
« La CENCO se dit profondément choquée par les actes ignobles qui s’en sont suivis. Elle déplore l’atteinte à la vie humaine et présente ses condoléances aux familles de victimes », indique le communiqué.
Alors que l’église catholique a vu certains de ses lieux de culte être la cible des forces de sécurité, les évêques condamnent « l’atteinte à la liberté, la profanation de certaines églises et l’agression physiques des fidèles dont les dont les Servantes de messe et les Prêtres », détails-ils.
Par ailleurs, la CENCO a tenu à dénoncer ce qu’elle qualifie de pratique d’instrumentalisation visant à diviser l’épiscopat alors que certains diocèses avaient décidé de ne pas relayer la marche.
« En vérité, les diocèses qui n’ont pas relayé cette marche ne l’ont pas pour autant désapprouvée », assure les évêques membres de la CENCO. Pour eux, il n’y a pas d’autres solutions à la crise politique que traverse le pays en dehors de l’accord du 31 décembre 2016. « L’unique voie de sortie de cette crise artificielle c’est la mise en œuvre intégrale et complète de la Saint Sylvestre qui, en dépit des entorses subies, demeure d’actualité. »