Par Jean Pierre K

Les forces de l’ordre sont intervenues jeudi à Lubumbashi pour disperser une marche de protestation contre les attaques xénophobes que subissent les étrangers en Afrique du Sud.

La manifestation organisée par le mouvement pro – démocratie Lutte pour le Changement (Lucha), l’association des motards, les vendeurs ambulants et d’autres groupes sociaux avait pour point de chute, le consulat d’Afrique du Sud.

Mais les manifestants n’ont fait que quelques mètres avant d’être dispersés à coup de gaz lacrymogènes.

« On n’a dispersés tout le monde avc les gaz lacrymogènes, la foule s’est arrêtée au niveau des installations de Vodacom sur l’avenue Mobutu contre maman yemo et on commencé à lancer des projectiles sur les installations de Vodacom, une entreprise Sud – africaine, c’est de là que la police a allumé le feu et moi j’ai fuit parce que j’étais en t-shirt blanc avc les écrits », a confié à CAS-INFO, Jean Luc Lukusa, un des manifestants.

Selon notre source, un autre manifestant touché par une balle, a été évacué à l’hôpital. Des responsables locaux de la police contactés par notre red6 n’ont pas souhaité réagir.

Une autre manifestation similaire sera organisée ce vendredi à Kinshasa devant l’ambassade d’Afrique du Sud.

La montée des violences xénophobes en Afrique su Sud a suscité colère et inquiétude dans plusieurs pays du continent. Au Nigeria, les violences contre des enseignes sud-africaines se multiplient, tandis que des étudiants ont manifesté en Zambie.

L’ Afrique du Sud a renforcé la sécurité, mercredi 4 septembre, après des attaques xénophobes qui ont fait sept morts dans la région de Johannesburg et déclenché des représailles contre des commerces sud-africains dans les villes nigérianes.