C’est une nouvelle accusation qui tombe mal, au moment où la RDC tente de redorer son image auprès de la communauté internationale. Selon un rapport des Nations unies rendu public lundi, le commandant de la première zone de défense des FARDC, le général Gabriel Amisi, dit, « Tango Four », serait à la tête des opérations d’extraction de l’or dans le nord-est du pays, « en violation du code minier » du pays.
Des révélations confirmées au Groupe d’études sur le Congo (GEC) par des fonctionnaires de l’État chargés de la fiscalité, des travailleurs miniers, mais aussi des responsables des dragues, selon lesquels, le général disposerait des dragues lui permettant d’extraire de l’or sur la rivière Awimi dans la Tshopo, comme le rapportait Reuters, lundi.
Si elles étaient confirmées, ces informations constitueraient un coup dur pour le pouvoir congolais. Déjà dans le collimateur des États-Unis, qui lui ont infligé des sanctions financières l’année dernière, le général Amisi est un pilier du régime. Sa suspension en 2012, après un rapport de l’ONU l’accusant d’entretenir des milices dans l’Est du pays – rapport contesté par le gouvernement congolais – n’avait duré que deux ans avant de voir le commandant de la force terrestre revenir aux affaires avec à la clé, ses fonctions stratégiques actuelles, le contrôle de la vaste zone militaire incluant la capitale Kinshasa. Poste qui compte énormément dans ce contexte politique tendu que traverse le pays.
Il y a toujours à la fin ce qu »il y avait au debut. Comprenne qui pourra.