Par Jean Pierre K
La plateforme politique du président Tshisekedi veut être représentée au sein du bureau définitif du Sénat.
Le Cap pour le Changement (CACH), l’a clairement signifié à ses partenaire du Front Commun pour le Congo (FCC), coalition de l’ancien président Joseph Kabila.
« Il est d’un grand intérêt pour tout le monde et pour la cohésion totale, que le CACH soit dans le bureau du Sénat», a indiqué mardi à la presse, Jean Baudouin Mayo, un des ténors du nouveau régime.
Seulement, les Tshisekedistes ont été largement battus aux sénatoriales du 15 mars. Le CACH ne s’en est sorti qu’avec une maigre moisson de trois sièges sur les 109 qui composent la chambre haute du parlement, y compris celui attribué à l’ancien président Joseph Kabila, devenu sénateur à vie.
Conscient de son faible poids politique au sein de cette institution , le Cap pour le Changement se montre plutôt moins exigeant.
«Il est vrai que le CACH n’a pas beaucoup de sénateurs, mais nous n’en manquons pas. Alors, nous ne demandons pas non plus trop, nous demandons un poste du bureau», insiste JB Mayo, également secrétaire général de l’UNC de Vital Kamerhe.
La question du bureau définitif du Sénat fissure depuis quelques jours le Front Commun pour le Congo. Mardi, son bureau politique a suspendu Modeste Bahati (63 ans) pour une durée indéterminée. On reproche au leader de l’AFDC (deuxième force parlementaire au sein du FCC), d’ avoir annoncé sa candidature à la présidence de la chambre contre l’avis de sa famille politique qui a porté son choix sur l’ancien ministre de la justice, Alexis Thambwe Mwamba (76 ans).
«Il feraient une erreur de faire un bureau sans CACH », menace M.Mayo.