Par Grevissse Tekilazaya
Ce lundi 11 décembre, le conseil européen s’est montré très préoccuper de la crise actuelle en RDC. Essentiellement, l’attention a été focalisée sur l’accord de la Saint Sylvestre. Ces membres soulignent que le Gouvernement ainsi que la CENI puissent mobiliser des moyens nécessaires pour la tenue des élections.
« l’application scrupuleuse du nouveau calendrier électoral, la publication d’un budget crédible et un plan de décaissement réaliste, l’adoption de la législation électorale requise et la fiabilisation du fichier électoral », précise le conseil européen.
Toute fois, le conseil a exprimé le regret de constater les entraves aux droits de l’homme se multiplier en RDC. Ainsi donc, des sanctions ont été prolongées contre quelques hauts responsables de la RDC notamment au gel de leurs avoirs.
Au cours de cette réunion, « l’UE rappelle aux responsables politiques et aux membres des forces de sécurité, ainsi qu’aux personnes morales que leur responsabilité individuelle est engagée en cas de graves violations des droits de l’Homme, d’incitation à la violence, d’action ou de déclaration qui constituent des entraves à la mise en oeuvre de l’Accord ».
L’ONU venait également de se pencher là-dessus. Elle a condamné la recrudescence de la violence dans ce coin de la RDC. Cette situation qui prévaut en RDCV pourrait avoir des conséquence sur le processus électoral, avertissent certains observateurs.