Le ministre angolais de la défense João Lourenço, côte à côte avec le Secrétaire d’État américain à la défense James Mattis. C’était l’image du jour mercredi au Pentagone dans la coopération bilatérale entre l’Angola et les États-Unis.
Les deux pays ont signé un mémorandum d’accord renforçant la coopération militaire entre Loanda et Washington, rapporte l’agence angolaise de presse Angop.
Cet instrument juridique est un moyen pour les États-Unis de s’appuyer sur la position géostratégique de l’Angola dans la lutte contre le terrorisme. Mais pas seulement. Il a aussi été question de la situation dans la région des Grands Lacs et en RDC.
« Nous sommes engagés à essayer d’aider les pays des Grands Lacs pour qu’ils trouver la paix dont ils ont besoin, en particulier la RCA, qui vit une situation d’instabilité qui dure depuis plusieurs années, la RDC, mais aussi le Burundi », a déclaré João Lourenço.
Le ministre angolais de la défense a ajouté que grâce au protocole d’entente signé avec les États-Unis, « nous avons pensé à l’action, le partenariat avec les États-Unis nous permettra de mieux remplir ce rôle dans les Grands Lacs », a-t-il souligné.
En l’espace de 48 heures l’Angola est sollicitée sur la situation dans les Grands Lacs. Ce protocole d’accord avec les États-Unis intervient au lendemain de la réunion de haut niveau tenue dans la capitale americaine sur, particulièrement, la crise politique en RDC. Réunion à laquelle l’Angola était l’unique pays de la région à être convié.