Niki Haley revient à la charge. Dans un communiqué publié samedi, l’ambassadrice des États-Unis aux Nations unies appelle le Conseil des Droits de l’Homme à « prendre des mesures décisives et à lancer une enquête indépendante sur les violations des droits de l’homme et les abus en RDC », a-t-elle lancé rappelant que c’était la mission principale du Conseil.
D’un ton remonté la représentante de Donald Trump à New York apporte des nouvelles accusations faisant état de nouveaux rapports mettant en cause les troupes congolaises accusées de « mener activement » une campagne d’« exactions » et de « viol » des femmes et des enfants dans la région centrale du Kasaï.
Le 5 juin dernier Mme Haley avait déjà appelé à une enquête internationale pour faire la lumière sur le meurtre de deux experts de l’ONU au Kasaï à la fin de Mars 2017. Un appel resté lettre morte alors que le Gouvernement congolais et les Nations unies s’écharpent au sujet de la forme que doivent prendre de telles investigations.