Par CAS-INFO
C’est l’heure du bilan à la Maison Blanche. Dans exactement 15 jours, Donald Trump quitte le pouvoir pour laisser la place à son successeur, Joe Biden. Avant de s’en aller, l’administration républicaine tient à souligner ses réalisations à travers le monde.
L’accord d’Abraham permettant la paix entre Israël et les pays arabes pourrait constituer le symbole de l’une des présidences les plus pacifiques de l’histoire des États-Unis. Mais Donald Trump se sera également démarqué de ses prédécesseurs sur l’Afrique. Pas de coup d’État ni de soutien avéré à des mouvements rebelles pendant son règne. Par contre, les États-Unis de Trump ont été aux côtés des Africains pour soutenir les mouvements de lutte pour la démocratie notamment en RDC.
« L’administration Trump a soutenu la première passation pacifique de pouvoir en République Démocratique du Congo », se félicite ce mardi le secrétaire d’État sortant Mike Pompeo.
Le soutien des États-Unis a en effet été remarquable pendant la contestation d’un 3e mandat de Joseph Kabila. Alors que le président arrivé fin mandat s’accrochait au pouvoir, Donald Trump n’a pas hésité à dépêcher à Kinshasa son ambassadrice à l’ONU Niki Haley pour « l’avertir que son refus de se retirer contribuerait à la violence et l’instabilité », selon des propos rapportés alors par CNN.
La carotte mais aussi le bâton car l’approche de l’administration Trump ne s’est pas limitée à des simples conseils. Elle a également consisté à infliger des sanctions à l’encontre de la garde rapprochée de Joseph Kabila. De quoi affaiblir un peu plus un régime déjà bousculé de partout.
Avec aujourd’hui un ambassadeur des États-Unis à Kinshasa, Mike Hammer, au premier rang des chancelleries qui soutiennent l’opération « Union sacrée » en cours dans le pays, les États-Unis n’ont jamais mené une politique aussi carte sur table sur la RDC. Reste à savoir si Joe Biden poursuivra dans la même direction.