Lucha, Goma

Serge Sivya et Melka Kamundu, finalistes en médecine à l’université de Goma, ne peuvent pas retrouver leurs auditoires après leur séjour dans la prison centrale de Munzenze entre février et juillet 2016 où ils étaient incarcérés pour leur participation aux activités dérangeantes de leur organisation.

Voici un an que le Recteur de l’université de Goma refuse la réadmission de deux étudiants. Malgré multiples demandes des intéressés. Mettant en danger leur formation académique.
Lors d’un Point de presse mardi à Goma, la lucha est monté au créneau pour fustiger le comportement du professeur Jean-Paul Seghiobe contre lequel le mouvement citoyen « se réserve le droit de contacter aussi d’autres instances nationales et internationales du domaine éducatif domaine pour trouver gain de cause et dénoncer son comportement », a mis en garde Ghislain Muhiwa, un militant de la Lucha.

« C’est aberrant, personne ne doit être privée de l’éducation à cause de ses opinons », a-t-il ajouté.

Après l’arrestation, puis, la libération de deux artistes sculpteurs qui manifestaient à travers la peinture leur soutien aux victimes de la violence au Kasaï, l’affaire de deux étudiants risque de dégrader encore un peu plus l’image déjà ternie de la province du Nord Kivu, qui apparait comme la meilleure province en matière de répression de ses jeunes.